La triade « Rate Foie Intestin » constitue le principal gestionnaire des phénomènes immunitaires. Rappellons que notre organisme dispose d’une immunité naturelle fondée sur trois principes : 1- les barrières 2- la température centrale de l’ organisme 3- les éliminations
1- Les barrières sont des remparts contre les agents infectieux
Elles sont :
– physiques (peau, muqueuses),
– chimiques (sécrétions glandulaires) et
– bactériologiques ( la flore intestinale qui, à la suite d’un traitement antibiotique de 10 jours, est détruite pour 18 mois…)
2- L’élévation de la température centrale (fièvre)
Elle est un moyen de lutter contre les microbes par une inhibition de leur prolifération, elle augmente aussi la vitesse circulatoire du sang qui accélère celle de la filtration sanguine hépatique et rénale.
3- Les éliminations (urines, selles, transpiration, expectorations)
Par exemple, dans le tableau 2 : une destruction de la flore intestinale peut modifier le message immunitaire transmis par les voies lymphatiques à toutes les autres muqueuses et en particulier laisser passer une substance à activité antigénique qui pourra entraîner une sécrétion anormale d’anticorps au niveau bronchique (voir schéma). Supprimer par des médicaments une élimination équivaut à couper les signaux d’alarme d’un système sans s’occuper de la cause de la perturbation.
« Il y a plus de bactéries dans l’ intestin d’ un individu que de cellules dans le corps humain. » André BURCKEL
La réaction antigène/anticorps apparaîtra dans sa normalité comme illustrée par le Tableau de VASARELY [tableau 4].
A contrario, l’installation de la maladie passe par différents stades :
- Au stade 1 ou stade Préclinique :
La maladie est asymptomatique sauf au plan biologique ( Profil protéique perturbé) ; il existe des facteurs prédisposants sur lesquels on peut encore agir pour éviter l’ apparition de cette maladie. - Au stade 2, La maladie est installée :
c’est le stade où l’ organisme se défend et il est essentiel que toutes les thérapeutiques concourent à la potentialisation des moyens de défense, que ce soit l’ Allopathie, l’Homéopathie, la Naturopathie, l’Ostéopathie etc… - Au stade 3 ou Guérison, on peut observer trois temps principaux :
– Une zone d’évolutivité biologique où la rechute est fréquente
– Une zone de stabilisation avec installation de lésions organiques destructrices
– La guérison confortée par une « guérison biologique » avec un profil protéique normalisé.
Notre propos est de montrer qu’il existe une approche manuelle psycho-modératrice qui, par une technique raisonnée, permet de résoudre une partie des problèmes immunitaires : une autre façon d’appréhender le malade et la maladie en considérant le mouvement, les problèmes psychologiques, le stress et l’ état immunitaire.
Le concept de Mobilité :
Comme nous le suggère le tableau 3, l’adaptation à un processus morbide résulte de la mobilité du système immunitaire. La pratique ostéopathique nous conduit à généraliser ce concept de Mobilité comme sauvegarde universelle de l’individu, tant au plan physique que psychique, voire infra-physique, autrement dit immunitaire. Toute pathologie a un support immunitaire avec des adaptations appelées Etats (tableau 1).
*1. La normalité n’existant pas en immunologie, l’essentiel est de ne pas se figer dans un état mais de pouvoir en changer en fonction des évènements et circonstances rencontrés.
La mobilité immunitaire reste donc la meilleure solution adaptative que la nature ait trouvée pour maintenir l’intégrité de fonctionnement de notre organisme. [Tableau 4 VASARELY ].
Selon Daniel FERNANDEZ, fondateur, et Christian HEZARD, co-animateurs du Centre de Recherche et de l’ Enseignement De l’Ostéopathie :
« La maladie commence à s’ installer en même temps que la sympathicotonie ».
Cette sympathicotonie localisée résulte le plus souvent d’une dysfonction somatique vertébrale ou articulaire, mais lorsqu’elle est généralisée, s’ajoute un problème de refoulement psychologique : c’est un problème de l’inhibition de l’action comme dirait Henri LABORIT.
Peut-on se risquer à marier les deux thèses ? L’explication ostéopathique et celle de l’inhibition de l’action ?
Ce qui est certain, c’est que la conséquence de la perte de mobilité correspond à l’installation d’ une véritable pathologie par le biais d’ une sympathicotonie aggravée.
On peut rapprocher ces idées :
– des conséquences de la perte de mobilité articulaire, tissulaire ou viscérale dans la genèse d’ une lésion ostéopathique.
– du concept du Dr HAMER qui montre les conséquences organiques de la non-adaptation à un choc brutal pouvant être à l’ origine du cancer. Il a constaté notamment qu’ il faut un puissant détonateur, un conflit aigu et dramatique vécu dans l’ isolement psychique total pour le déclencher.
On sait également qu’ au niveau immunologique deux « états » peuvent conduire à l’ installation d’ un cancer :
– une immunodépression persistante
– une tolérance immunitaire , c’est à dire une non-réponse vis-à-vis d’une molécule reconnue par le système immunitaire.
Nous illustrerons notre propos par un rappel des trois grands types de maladies immunitaires :
Les Maladies auto-immunes :
La maladie auto-immune se caractérise par une réaction du système immunitaire contre les tissus de l’ organisme ; les molécules du « soi » sont reconnues comme des antigènes et entraînent la formation d’ anticorps.
On distingue les maladies auto-immunes organo-spécifiques comme les thyroïdites, la maladie de Basedow, le diabète juvénile, la myasthénie et les maladies auto-immunes diffuses caractérisées par des lésions désséminées comme le lupus érythémateux disséminé, la polyarthrite chronique évolutive, la sclérose en plaques .
Biologiquement, cet état se définit par une élévation du rapport T4 sur T8 et T8c sur T8s.*4
Les maladies allergiques
L’ allergie est une réaction altérée lors d’un second contact avec un antigène. Cette réaction peut être immédiate :
- choc anaphylaxique (état de choc)
- ou retardée :
- sensibilisation d’une femme enceinte au système rhésus lors d’une deuxième grossesse qui aboutira à l’interruption de cette grossesse.
Les allergies atteignent 15 à 20% de la population générale. Les allergènes sont nombreux et variés ; leur classification repose sur leur voie de pénétration dans l’ organisme (Tableau 1)*1.
On distingue :
- Les pneumallergènes qui pénètrent par voie respiratoire
- Les trophallergènes qui pénètrent par voie digestive
- Les médicaments, les venins d’ insectes, et certains allergènes microbiens pénétrant par voies variées.
Le diagnostic biologique s’effectue par le dosage des polynucléaires éosinophiles (sup à 400/mm3), par le dosage des Immunoglobulines (Ig.E ) totales et des Ig.E circulant dans le sang, spécifiques à chaque allergène.
Les Ig.E de type E sont synthétisées en excès chez les sujets mal dans leur peau. Il est possible de dire selon GAROVOY, REDDISH et ROCKLIN que les sujets stressés diminuent l’ activité des lymphocytes T synthétisant ainsi davantage d’ Ig.E par les lymphocytes B . Si cet état favorise bien sûr les infections, il entraîne aussi une libération excessive d’ histamine par dégranulation des basophiles, attaqués par l’ Ig.E. L’ histamine ainsi libérée diminue encore l’ activité des polynucléaires et des lymphocytes, facilitant l’ infection loco-régionale.
L’un des inconvénients essentiels de l’histamine est de déclencher l’allergie locale ou régionale. Nous pouvons mieux comprendre à présent les signes allergiques d’accompagnement des dysménorrhées, céphalées, nausées, vomissements, urticaires, eczéma.
Le cerveau et le système immunitaire communiquent à l’ aide de neuro-transmetteurs, de précurseurs hormonaux ou hormones cérébrales (dopamine, sérotonine, endorphine, etc), tandis que les cellules immunitaires peuvent communiquer avec le cerveau grâce aux lymphokines. Ce système d’ aller et de retour peut expliquer que lors de la “dépression nerveuse ” les sujets font plus de petites maladies et augmentent la gravité des problèmes déjà installés si le conflit n’ est pas verbalisé ; s ‘il est considéré comme insoluble, alors des maladies plus graves vont apparaître.
L’Immunodépression
Le stress et l’immunité
Une étude de HOLMES et RAHE de 1967 a montré la relation entre le « stress » et les maladies auto-immunes.
Classé de 0 à 100, il représente les évènements les plus pathogènes, 0 représentant l’ évènement inactif pour le déclenchement ou l’ aggravation des maladies telles que polyarthrite rhumatoïde, sclérodermie, cirrhose biliaire primitive, lupus érythémateux etc…
Par exemple, parmi les 34 événements répertoriés, citons les plus marquants :
- Mort d’ un conjoint coeff 100
- Divorce coeff 73,
- Séparation coeff 65
- Mariage coeff 50
- Perte d’emploi coeff 47
- Réconciliation conjugale coeff 45
- Grossesse coeff 40
- Naissance coeff 39.
Les événements classés sont capables de créer ou d’ aggraver de grosses pathologies organiques, mais ils peuvent encore plus sûrement créer de nombreux dérèglements fonctionnels qui feront ensuite le lit de la maladie.
HOLMES a montré également l’ influence du stress sur le risque infectieux, il a pratiqué une étude sur 64 étudiants en chirurgie dentaire.
Le taux d’immunoglobuline A est abaissé dans les périodes d’ examens de façon globale, mais plus le sujet est stressé plus le taux d’ Ig. A est bas.
Les « natural Killers »*2 ont aussi fait l’ objet d’ une étude sur 114 sujets sains. Il est noté que plus le sujet présente un profil psychométrique perturbé, plus les « natural killers » diminuent d’activité.
Relation entre immunité et état du système neuro-endocrinien :
Etudes expérimentales :
Les observations démontrant que le système neuro-endocrinien exerce des effets immunomodulateurs ne manquent pas :
– tant en ce qui concerne l’ homme (études épidémiologiques) que l’ animal ( études expérimentales), il existe une association entre certains facteurs psychologiques (état de stress, maladies mentales… schizophrénie… et la baisse de la résistance aux infections et aux tumeurs (immunodépression) ainsi que le déclenchement et/ou le potentiel évolutif de certaines maladies d’ origine immunologique comme l’ asthme et les maladies auto-immunes.
La stimulation électrique expérimentale et toutes lésions accidentelles du Système Nerveux Central et de l’ hypothalamus notamment, sont capables d’ induire tantôt une inhibition, tantôt une stimulation des réponses immunitaires à médiation cellulaire T ou humorale B.
Chez l’ humain, la privation de sommeil induit une réduction de l’ activité des cellules « Natural Killers » *2 et de la réactivité lymphocytaire ainsi qu’une augmentation de l’ activité IL1 et IL2 dans le plasma (Interleukines 1 et 2).*3
Immunodépression et Syndrome de Fatigue Chronique (SFC)
L’ immunodépression est donc une situation caractérisée par une susceptibilité accrue aux infections causées par une insuffisance de l’un ou plusieurs des éléments du système immunitaire.
Cette immunodépression peut être primaire, d’ origine génétique, décelable dès les premiers mois de la vie ou secondaire, acquise, conséquence d’ infections dirigées contre le système immunitaire (ex : SIDA) ou encore détournant une réponse immunitaire effective (ex : PALUDISME).
Le diagnostic biologique s’ effectue par l’ intermédiaire d’ un typage lymphocytaire, c’est- à-dire un dosage des lymphocytes présents dans le sang circulant : les rapports T4/T8 et T4M/T/8 sont diminués *4.
“L’Ostéopathie recherche la cause, supprime l’obstruction et laisse le remède de la Nature être le Médecin ” – STILL.
C’est dans le cadre des immunodépressions secondaires que la corrélation avec l’ état du système neuro-endocrinien est plus facile à mettre en évidence, en particulier par l’ Ostéopathie.
Par exemple, dans le syndrome des “Yuppies ou Syndrome de Fatigue Chronique”. Décrit depuis 1982 dans les pays anglo-saxons, le syndrome de fatigue chronique au cours duquel on trouve des anticorps indiquant une infection persistante par le virus d’ Epstein-Barr (EBV), ce syndrome avait peut-être été entrevu depuis 20 ans et décrit sous des noms variés : encéphalomyélite myalgique bénigne, maladie islandaise, neuromyasthénie épidémique.
Ce syndrome (Young Urban professionnals ) atteint des sujets de 20 à 39 ans le plus souvent, avec une prédominance féminine. Il est fait de la combinaison variée de symptômes non spécifiques.
L’ asthénie est constante, rebelle au repos, empêchant ou réduisant l’ activité quotidienne ou sportive habituelle de plus de 50%.
S’y associe un syndrome anxio-dépressif pratiquement constant. Auparavant, ces symptômes ont été étiquettés comme états dépressifs ou pseudo-dépressifs et traités comme tels.
1/4 à 1/3 des dépressions nerveuses correspondent à des syndromes de fatigue chronique selon le Dr RUBINSTEIN.
Peuvent s’y associer : une fièvre modérée (37,5° à 38,5°), une pharyngite, des arthralgies, des myalgies, des céphalées, une polyadénopathie. Des consultations psychiatriques et des traitements anxiolytiques sont souvent proposés, le plus souvent d’ ailleurs sans résultat. Plus rarement, sont signalés des troubles gastro-intestinaux, des vertiges, des troubles visuels, des troubles du sommeil, un amaigrissement modéré. Il n’ existe aucune pathologie sous-jacente pouvant expliquer ces troubles. Enfin l’ examen clinique est normal, hormis la polyadénopathie.
Traitement médical efficace du syndrome de fatigue chronique :
Nous avons mis en place un protocole avec :
- un traitement homéopathique de terrain
- un traitement immunomodulant faisant appel à un auto-vaccin fabriqué à partir des bactéries prélevées dans l’intestin du patient par coproculture et utilisé en dilution homéopathique.
- le traitement ostéopathique fondé sur la mise en évidence d’ un processus primaire dans le développement de l’individu à partir duquel le patient ne peut faire l’ économie d’ une telle maladie.
Comme dans toute autre maladie, la démarche ostéopathique va consister à faire remonter au conscient du sujet les éléments nécessaires à la solution du conflit, à partir du corps comme support de l’ esprit non-conscient.
L’ effet comportemental et les « stress » répétés de la vie courante qui ne nous permettent ni la lutte victorieuse, ni la fuite salvatrice mettent en jeu les mécanismes de la frustration aggravée par le « ré-enforcement éducatif ».
L’ envie de plus en plus de choses, de plus d’ argent, de plus de pouvoir, nous amène quelle que soit notre situation, à vouloir de plus en plus, autrement dit, à risquer d’ être de plus en plus « punis », de plus en plus « inhibés ».
Dans la situation d’inhibition de l’ action, les neuro-médiateurs, hormones, neuro-hormones ou précurseurs hormonaux ont été élaborés et émis pour aboutir à une action qui n’aura pas lieu. C’est là que réside le danger et le début de la pathologie.
L’ OVA comme référentiel constant :
L’ Onde Vasculaire Accessoire (OVA), ou onde de TRAUB-HERING est utilisée ici comme référentiel objectif de test et de traitement à travers ses rythmes et fluctuations.
Cette onde fut mise en évidence par les travaux de TRAUB et HERING dès 1865. Elle est à l’ origine du rythme crânien : c’ est une variation de pression artérielle d’ un point donné qui s’exprime plus sur la maxima que sur la minima et plus sur les capillaires que sur les gros troncs. Les pics systoliques de la courbe correspondent à la flexion crânienne et le minimum à l’ extension. Le centre de l’ OVA est situé entre la deuxième vertèbre cervicale et la quatrième, il est rostro-ventro-médian sous la dépendance du système orthosympathique et utilise 2 neuro-médiateurs, l’ acéthyl-choline et la nor-adrénaline. Il envoie des volées d’activité phrénique au rythme de 4 à 7 cycles par minute.
Selon Daniel FERNANDEZ, le mouvement de l’ OVA se traduit par un gonflement des tissus qui prend la forme des fasciae et est ainsi éventuellement déformé. Elle nous montre leur forme et indique si la tension est bonne de même que la direction de cette tension. Nous nous en servons pour tester la mobilité et, durant le traitement, comme guide vers la normalisation, la recherche d’une homéostasie de bonne qualité en traitant les dyslatéralités et en restituant la mobilité des différents viscères.
Un cas d’immunodépression :
Syndrome de Fatigue Chronique (SFC)
Mademoiselle B., âgée de 28 ans, présente depuis 1992 un syndrome de fatigue chronique dont le diagnostic ne sera fait qu’ en 94, après qu’ un bilan complet clinique et neurologique effectué dans un service spécialisé n’ ait pas permis d’ authentifier la cause de la fatigue. Le typage lymphocytaire montrera une immunodépression. La sérologie du virus d’ EBSTEIN-BAAR montrera une réactivation de l’ infection par ce virus. Le traitement par auto-vaccin est alors entrepris pemettant une amélioration transitoire qui ne sera définitive qu’ en 1997 grâce au traitement ostéopathique instauré en 1996 permettant à cette patiente de reconnaître l’ origine de sa maladie et du conflit. Dans ce cas précis, un rapport parental fondé sur la culpabilité.
Un cas de maladie auto-immune :
Sclérose en Plaques (SEP)
Madame A., patiente âgée de 33 ans ayant présenté en 1989 une crise de diplopie rapidement résolutive, un bilan pratiqué à l’ hôpital n’a rien montré. La réapparition de ce symptôme en 1996 conduit la patiente à consulter. Le diagnostic de SEP est confirmé par une IRM médullaire. Le typage lymphocytaire confirme l’ état auto-immun.
Le traitement institué comprend :
– l’utilisation d’auto-vaccin
– le traitement ostéopathique
– le recours éventuel à un traitement classique (corticothérapie) en cas de crise majeure persistante.
L’ évolution sera lentement favorable puis plus patente dès lors que la prise de conscience du conflit réel aura eu lieu mettant en évidence notamment une relation maternelle autoritaire et pauvre en démonstrations affectives.
Un cas de maladie allergique :
Asthme
Mademoiselle B., patiente âgée de 23 ans présentait dès l’ âge de 4 ans des crises d’ asthme ayant nécessité plusieurs hospitalisations. Malgré les différents traitements, son état ne s’est pas stabilisé. Vers l’ âge de 12 ans, un bilan allergique a montré une allergie respiratoire. Les crises se sont espacées avec la puberté, sans pour autant cesser . En 1995 , une soudaine recrudescence lui vaudra une nouvelle hospitalisation de 3 semaines. Un traitement homéopathique de terrain permet une réduction significative des crises. Le traitement ostéopathique permettra de mettre en évidence le souvenir « refoulé » d’ une tentative d’ étouffement dans la petite enfance à l’ origine de cette allergie respiratoire.
Conclusion :
Notre propos volontairement non-exhaustif a pour but principal de vous rapporter notre expérience clinique dans ces maladies et d’ouvrir un champ de réflexion et de perspectives concernant le traitement des maladies immunitaires et leur approche ostéopathique.
Et si l’ostéopathie était autre chose que ce que l’ on pensait ? … Autre chose que ce que l’ on conçoit d’ habitude ?
Une manière spécifique, par exemple, d’informer le système immunitaire.
Toutefois, même si la simplicité apparente de cette approche peut laisser perplexe, il serait présomptueux de la juger hâtivement.
La subtilité de la compréhension physiologique, anatomique et l’acquisition de l’expérience palpatoire nécessaire qu’ elle suppose, ne peut se laisser enfermer dans un texte de quelques pages.
*1 Schémas issus des travaux personnels de André BURCKEL
*2 Les natural killers sont des cellules chargées de détruire à vue les virus en première intention, sans avoir au préalable été sensibilisées .
*3 Les Interleukines sont des substances produites par les leucocytes et maintenant l’ équilibre entre stimulation et suppression lymphocytaire.
*4 Les T4 sont des lymphocytes « helpers » chargés de recruter d’ autres cellules immuno-compétentes pour augmenter la réponse immunitaire.
Les T4M sont des lymphocytes qui ont gardé la mémoire d’ une stimulation antérieure.
Les T8 suppresseurs inhibent les autres cellules immuno-compétentes.
Les T8 cytotoxiques sont des effecteurs à médiation cellulaire par lyse des cellules cibles.
Bibliographie :
– D. FERNANDEZ , P. RAYMOND L’ ostéopathie -éd. RETZ 1986
– J. UPLEDGER Craniosacral therapy Ed. Eastland press.,1983
– D. FERNANDEZ, A.LECINE-BOUCHET, Ch. HEZARD Cinésiologie utérine éd. Centre de Recherche et d’ Enseignement de l’ Ostéopathie,1988
– E. HERING Akad.Wiss.Math Naturw,60,82,WIEN,1869