Ostéopathie viscérale : comment ça marche ?

Un ostéopathe expérimenté perçoit la différence entre les tissus de surface et ceux en profondeur. Il sait faire la différence entre le tendon, l’aponévrose, le muscle, les différents organes, le trop tendu et le détendu, le normal et l’anormal, il sent sous la main la chaleur et le froid, le frémissement du tissu se relâchant sous ses doigts.

L’approche ostéopathique des organes montre qu’il existe une dynamique précise et répétitive de la sphère viscérale : les viscères se déplacent de manière spécifique sous l’influence de la pression diaphragmatique et ont une mobilité relative les uns par rapport aux autres. Cette dynamique viscérale peut être modifiée et subir une restriction de mobilité voire même disparaître. Dans ce cas, apparaissent des symptômes de troubles fonctionnels liés à une dynamique anormale de l’organe.

En appliquant une technique spécifique, l’ostéopathe permet à l’organe de retrouver sa mobilité physiologique naturelle .

Par exemple: dans le cas d’un estomac « spasmé”, la perte de mobilité va ralentir la fonction digestive; en relâchant la tension, l’ostéopathe  recréer les conditions de fonctionnement naturel de l’estomac.

L’ ostéopathie viscérale agit sur les tissus qui  participent aux fonctions des viscères, sur les membranes fibreuses, les muscles; il s’intéresse aux insertions, aux tractions myo-fasciales qui restreignent la mobilité normale des viscères. mais aussi sur les différents plans de glissement entre les organes, les vaisseaux sanguins, les nerfs et par extension tous les tissus qui assurent la fonction organique.

Les techniques manuelles viscérales aident à libérer la mobilité viscérale, améliore sa vascularisation et normalise l’innervation neuro-végétative.

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